Ris-Orangis : Le Projet d’Agriculture Biologique est dans sa phase opérationnelle

Ce matin, le Maire de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli, recevait Monsieur Bisson, Président de l’agglomération Grand Paris Sud ainsi que Monsieur Rio, Vice-Président au Développement Durable, pour une visite sur le site de l’Aunette, une friche de 13 ha destinée à accueillir le projet d’Agriculture biologique de la Ville.

« L’agglomération Grand Paris Sud a acheté cette parcelle 200 000 € en 2018 », a indiqué Stéphane Raffalli au Parisien.

La première étape consiste à préparer le terrain pour qu’il puisse accueillir les cultures. Dans le même temps, des clôtures vont être posées et un bâtiment agricole sera érigé. « Le coût de ces aménagements pris en charge par l’agglomération est de 620 000 €, précise le maire. Sur ce montant, 80 % sont pris en charge par le Fonds de transition énergétique.

Un projet municipal qui associe pleinement le tissu associatif local pour un engagement communal partagé.

Depuis le début du projet, la Ville a souhaité associer les associations locales (AMAP – Associations pour le Maintien d’une Agriculture de Proximité). Celles-ci joueront notamment un rôle essentiel durant la phase de distribution des produits bio.

Grâce au projet d’agriculture biologique, la Ville de Ris-Orangis a pour objectif de développer l’offre de produits biologiques proposés par les fournisseurs de la cuisine centrale, qui prépare notamment les repas pour les écoles et les personnes âgées de Ris-Orangis. « Il y a actuellement un élément bio par repas, résume Stéphane Raffalli. L’idée, c’est d’aller plus loin et de favoriser les circuits courts. »

Le temps des travaux, un appel à candidatures a été lancé. « Les agriculteurs qui souhaitent postuler doivent se faire connaître auprès de la Chambre d’agriculture, ajoute le maire. Ils seront désignés cet automne. »

Pour en savoir plus sur le projet d’agriculture bio a Ris-Orangis :

 Lettre aux Rissois.es du Maire de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli

  Ris-Orangis : bientôt trois agriculteurs bio aux portes de la ville (Le Parisien)