Engagées dans l’intérêt des usagers du RER D

Edito publié dans la Gazette de Ris-Orangis d’Avril 2018

Rissoises, Rissois,

Par décision du 13 décembre dernier, Île de-France Mobilités (ex-STIF), organisme chargé de la gestion des transports dans notre région, adoptait des mesures réorganisant le fonctionnement de la ligne D du RER. Applicables dès la fin de l’année, elles conduiraient notamment les usagers des gares des branches de la vallée (RisOrangis, Grand-Bourg et Évry Val-de-Seine), de Malesherbes (Moulin-Galant) et Littoral (Essonnes-Robinson, Villabé, Le Plessis-Chenet, Le Coudray-Montceaux) au changement de train obligatoire à Juvisy-sur-Orge ou à Viry-Châtillon et donc à un allongement significatif du temps de trajet.
Cette décision unilatérale et non-concertée est inacceptable.

Avec les Maires de Soisy-sur-Seine et d’Étiolles, Jean-Baptiste Rousseau et Philippe Jumelle ainsi que notre députée Marie Guévenoux, nous avons pu formuler des contre-propositions et, avec de nombreux
élu-es de notre département (Maires, Conseillers départementaux, Conseillers régionaux,  parlementaires), adresser un courrier au Président de la République.

De plus, nous avons déposé une requête en annulation et un référé (procédure rapide) pour suspendre cette décision.Vous pouvez consulter ces deux actes judiciaires devant le Tribunal administratif et la lettre à Emmanuel Macron sur ma page Facebook « Stéphane RAFFALLI », la page « Ville de Ris-Orangis » ou le site www.ville-ris-orangis.fr.

Je ne manquerai pas de vous tenir informées des suites réservées à ces actions judiciaires et politiques engagées dans l’intérêt des usagers.

Dans l’hypothèse où ces initiatives ne recevraient pas une issue favorable, je me permettrais, avec les élu-es qui m’accompagnent, de solliciter tous les Rissois-es pour mener ensemble des actions citoyennes, afin de manifester notre mécontentement et notre colère face à ces décisions iniques et anachroniques des autorités de transport, contraire à l’égalité de traitement des usagers du service
public et au droit à la mobilité.

Stéphane Raffalli